La nature n’a pas de morale

La nature ne fixe aucune morale. Tout ce que la nature nous impose ce sont ses lois fondamentales qui n’incluent aucune définissions de bien ou le mal. Le juste et l’injuste est une affaire d’Homme.

Notre conscience est le fruit de notre environnement qui lui-même est le résultat de ce qui l’a précédé. Qu’est-ce qui façonne alors le sens de la justice au sein de notre espèce  ?  Je pense que l’on peut pour cela s’intéresser aux principes de l’évolution des espèces. A l’instinct de préservation de sa vie, de sa « meute » et donc de souhaiter évoluer dans un milieu le moins hostile possible.

Declaration_of_the_Rights_of_Man_and_of_the_Citizen_in_1789Protéger ses proches et se protéger soi-même c’est s’émanciper des lois de la nature et se protéger de nos semblables. Mais c’est également vivre en symbioses avec son environnement et en paix avec ses semblables . Je pense que ces ces deux principes expliquent à eux seuls les chemins qu’a pus prendre notre histoire, les plus noirs comme les plus nobles.MortDebarquement

Ces deux points mettent d’après moi en évidences aux moins une chose qui sera peut-être toujours impalpable pour chaque individus à l’échelle de son existence: Notre bien-être dépend aussi de celui des autres.La nature ne nous impose aucune règle morale ou éthique. Les seuls règles auxquelles elle nous soumet sont les lois de la physique. Il n’y as pas de raison fondamentale ou absolue qui définisse le bien ou le mal dans nos actions. Ce qui nous permet d’esquisser des règles, une éthique ou de juger en bien ou mal une action ce sont les règles morale et de fonctionnement que nous ou notre espèce (héritage culturel, …) s’impose à elle même ainsi que les conséquences directes du dit acte. J’hésiterais même a penser que ce sont uniquement les conséquences tangible sur la qualité de vie, le bien-être et l’assurance de sa survie [ou celle de sa progéniture/espèce] qui formate notre morale avant le principe même de morale.

Irlande

Mercredi 21 août 2013 :

C’est le départ. On embarque deux auto-stoppeurs jusqu’à Grenoble : ils reviennent d’un périple d’un an à vélo autour de la Méditerranée, les chemins se croisent, il y a ceux qui partent et ceux qui rentrent !

Le soir on s’arrête en Bourgogne, j’adore cette région. On se régale au restaurant la Maison du charolais, à Charolles justement : on a rarement mangé une viande aussi savoureuse, sans parler du foie gras maison et du fromage de chèvre « le charollais », aop s’il vous plaît. On s’arrête sur la place du village de Lugny-les-charolles. C’est une bonne étape.

Jeudi 22 août :

Le lendemain on reprend la route sous un ciel clément. On trace vers Caen, en Normandie, où des amis nous attendent pour la seconde étape de notre périple. On est contents d’arriver ! Un accueil chaleureux, une bonne douche et le calva du grand-père : nous passons une bonne nuit !

Vendredi 23 août :

On roule vers Cherbourg pour embarquer sur le ferry qui nous amènera en Irlande. En arrivant au port on se rend compte qu’on s’est trompé sur l’heure : heureusement on est en avance…Finalement on embarquera dans la soirée. Du coup on décide de visiter la Cité de la mer : on y passe un très bon moment. Avant d’embarquer on dîne en ville : moules à la normande et frites « maison » au restaurant Le pommier: miam !

On passe la nuit à bord du ferry…

Samedi 24 Août :

On débarque à Rosslare harbour en début d’après-midi, fatigués par la traversée (on a squatté les banquettes de la cafétéria, à défaut d’avoir réservé des places…). En plus il faut rouler à gauche ! C’est donc une bonne idée de passer la nuit sur place, mais plutôt pas au camping de Carna beach : accueil moyen et douches tièdes! On va quand même boire un verre à l’auberge du coin : le Lobster pot, un endroit typique et chaleureux . Première Guiness pour Bastien, cidre pression pour moi : ça fait du bien !

Dimanche 25 août :

Cap à l’ouest en passant par le Irish National Heritage Park qui reconstitue grandeur nature les conditions de vie en Irlande depuis l’arrivée des premiers hommes sur l’île jusqu’au moyen-age. C’est ludique et intéressant ; une bonne entrée en matière pour notre voyage.

A midi on pique-nique à Inistioge, au bord de la rivière. C’est charmant. Un vieux monsieur joue de la musique, sur un petit carton il a écrit « No money, music is life ».

Comme ce sera souvent le cas au cours de ce périple, il est difficile de trouver un endroit pour passer la nuit alors on s’arrête au camping Nore valley park à Benettsbridge. C’est un camping à la ferme, l’accueil y est attentionné et les scones maison sont délicieux. A la nursery il y a un bébé autruche : trop mignon !

Lundi 26 août :

On visite le fastueux château de Kilkenny. C’est grandiose. On mange un mauvais fish and chips dans le parc et on reprend la route en direction de Clonmacnoise.

A la sortie de Cloghan on trouve un chemin qui longe le Grand canal : on passe une nuit tranquille entre le canal et les tourbières.

Mardi 27 août :

On roule jusqu’à Clonmacnoise qui fut, en son temps, un des plus importants monastères d’Irlande. Aujourd’hui il reste des tombes et des ruines et même si on devine son passé prestigieux, on regrette de ne pas pouvoir bénéficier d’une visite guidée en français (ça n’est pas proposé).

Nous revenons sur nos pas en direction de Portumna. Le château a l’air chouette mais, une fois de plus, sa visite est payante, alors on file vers Doolin.

A partir de là les paysages changent. C’est plus boisé et plus sauvage. On arrive sur Doolin dans une lumière radieuse. C’est un charmant petit village au bord de l’océan. On se pose au O’connors riverside camping qui est très bien tenu. On passe une soirée sympa au très renommé pub le MacDermott’s : on goûte la Smithwicks, une bonne bière irlandaise, l’ Irish stew, un traditionnel et délicieux ragôut de bœuf, le tout accompagné de folk music, en live bien sur ! C’est décidé : on restera une nuit de plus à Doolin !

Mercredi 28 août :IMGP2651

Super Irish breakfast au Doolin café puis nous grimpons sur les falaises de Moher. La lumière est belle, le site est impressionnant, on prend des photos.

Le soir on ressort un peu déçus du O’connors, c’est pourtant le pub le plus réputé du coin. On se plaît davantage au Fitzpatrick’s bar qui n’apparaît pourtant pas dans les guide touristiques…

Jeudi 29 août :

On prend la route de Black head après un copieux petit-déjeuner à l’irlandaise (on y prend goût!), on traverse le Burren : les paysages dominés par la pierre sont époustouflants !

Puis on traverse le Connemara : c’est très beau et encore très différent. Sur la plage de Ballyconneely on mange un extraordinaire saumon fumé bio acheté à la Connemara smokehouse. On passe la nuit à l’entrée du parc national du Connemara. A la tombée de la nuit 4 moutons en goguette viennent nous rendre visite, nous recroiserons ces 4 compères le lendemain matin sur le chemin de randonnée.

Vendredi 30 août :

IMGP2702On grimpe au sommet de Diamond hill (445m) à travers les tourbières. Le vent et la pluie se déchaînent mais on jubile. Parfois une éclaircie nous laisse entrevoir un panorama magnifique qui s’étend jusqu’à la mer. Et maintenant nous avons compris ce qu’est une tourbière grâce à l’exposition fort instructive et traduite en français 🙂 du visitor’s centre qui se trouve à l’entrée du parc. En début d’après-midi on reprend la route vers le nord. On s’arrête sur un plage près de Donegal, il fait grand vent, ce qui n’empêche pas les irlandais de venir admirer le coucher de soleil ou de surfer ! Nous on reste au chaud dans le combi !

IMGP2712 Samedi 31 août :

En route pour le bout du monde ! Malin head est le point le plus septentrional de l’île. On mange vraiment bien au bistrot du Malin Hotel (banoffee pie with cream…miam!) Et on file jusqu’à la pointe. La lumière est radieuse, c’est magique ! Je cours partout, je suis euphorique !IMGP2722

IMGP2723Puis on tourne le dos au nord, cap au sud.

Dimanche 1 septembre :

La route est longue jusqu’à Dublin ! On se dit qu’on reviendra pour découvrir la ville, mais cette fois en avion ! Nous contournons la capitale et c’est un émerveillement d’arriver dans les montagnes du parc national de Wicklow mountains. La famille Guiness y possède une propriété somptueuse au bord du lac Tay qui ressemble à une pinte de Guiness, c’est vrai !

On s’arrête au bord de la rivière sur le site très touristique de Glendalough. D’autres « campers » suivent notre exemple, alors on fait connaissance !

Lundi 2 septembre :

Glendalough fut un important monastère, mieux préservé que Clonmacnoise. Il fait beau,on fait le tour des lacs. IMGP2730Avant de repartir, je veux m’offrir un beau souvenir de l’Irlande : les produits artisanaux en laine made in Ireland sont à la hauteur de leur réputation, les couvertures sont douces et chatoyantes et les pulls douillets, le choix est difficile ! Je me décide pour un plaid en mohair et il est temps de rouler vers Rosslare.

On se pose au camping St Margaret’s beach, c’est bien, il y a une vaste plage à quelques centaines de mètres de là. Le départ se profile à l’horizon…Le soir, un pub du coin, le Culletons Bar, nous réconcilie avec le fameux « fish and chips ». Décidément, nous garderons peu de mauvais souvenirs de ce voyage.

Mardi 3 septembre :

On achète de quoi se concocter un dernier déjeuner « irlandais », que nous mangeons au soleil ; et oui, une fois de plus pendant notre voyage, le climat est parfait 😉

Le ferry où nous embarquons est beaucoup plus luxueux qu’à l’aller, nous ne passerons pourtant pas la nuit dans de meilleures conditions…

Mercredi 4 septembre :

Nous débarquons au matin, et on roule direct vers le sud car il va falloir à nouveau traverser la France, au rythme tranquille de notre cher combi !

Vendredi 6 septembre :

Il nous a fallu 3 jours de route pour retrouver la maison ! Le frigo est vide et on veut terminer nos vacances en beauté alors on s’offre un dîner dans un super restaurant près de chez nous. Ça s’appelle Vue d’en haut, c’est à Sigoyer, on y mange très bien et le cadre est superbe car le restaurant s’ouvre sur un panorama qui s’étend sur toute la région, de Gâche à Chabre, on voit aussi la montagne de Lure, la citadelle de Sisteron, les gorges de la MéougeOn en prend plein les yeux jusqu’au bout !

coucou