La nature ne fixe aucune morale. Tout ce que la nature nous impose ce sont ses lois fondamentales qui n’incluent aucune définissions de bien ou le mal. Le juste et l’injuste est une affaire d’Homme.
Notre conscience est le fruit de notre environnement qui lui-même est le résultat de ce qui l’a précédé. Qu’est-ce qui façonne alors le sens de la justice au sein de notre espèce ? Je pense que l’on peut pour cela s’intéresser aux principes de l’évolution des espèces. A l’instinct de préservation de sa vie, de sa « meute » et donc de souhaiter évoluer dans un milieu le moins hostile possible.
Protéger ses proches et se protéger soi-même c’est s’émanciper des lois de la nature et se protéger de nos semblables. Mais c’est également vivre en symbioses avec son environnement et en paix avec ses semblables . Je pense que ces ces deux principes expliquent à eux seuls les chemins qu’a pus prendre notre histoire, les plus noirs comme les plus nobles.
Ces deux points mettent d’après moi en évidences aux moins une chose qui sera peut-être toujours impalpable pour chaque individus à l’échelle de son existence: Notre bien-être dépend aussi de celui des autres.La nature ne nous impose aucune règle morale ou éthique. Les seuls règles auxquelles elle nous soumet sont les lois de la physique. Il n’y as pas de raison fondamentale ou absolue qui définisse le bien ou le mal dans nos actions. Ce qui nous permet d’esquisser des règles, une éthique ou de juger en bien ou mal une action ce sont les règles morale et de fonctionnement que nous ou notre espèce (héritage culturel, …) s’impose à elle même ainsi que les conséquences directes du dit acte. J’hésiterais même a penser que ce sont uniquement les conséquences tangible sur la qualité de vie, le bien-être et l’assurance de sa survie [ou celle de sa progéniture/espèce] qui formate notre morale avant le principe même de morale.
Bel article, bien que je ne sois pas d’accord sur le paragraphe 3. Tu dis
En effet, la plupart des mammifères qui vivent en groupe on une vie sociale, lion, loup, baleine, même fourmis et termites qui n’en font pas partie. Dans leur être est ancré cette protection des proches, l’instinct de conservation de soi, et aussi une forme de sauvegarde qui interdirait de tuer ceux de sa propre espèce sauf en cas de prise de pouvoir / grande nécessité. Ce qui va différencier encore l’homme s’est le fait de se penser pensant ces règles, c’est la réflexivité vis à vis des lois qui font société, la société humaine n’est pas, nécessairement, bien ou mal, pas plus que celle des animaux, en revanche, il n’est pas improbable que nous soyons seuls à nous penser pensant nos règles, ici est la différence non ?